En 1951, la publication de «L'Homme révolté» vaut à Albert Camus les foudres des surréalistes et des existentialistes. Ces derniers se déchaînent en publiant un article très critique dans «Les Temps modernes», revue dirigée par Jean-Paul Sartre. La rupture définitive entre Camus et Sartre est consommée l'année suivante. Alors que la situation en Algérie ne cesse de se détériorer, Albert Camus prend position dans «L'Express». En 1956, à Alger, il lance son «Appel pour la trêve civile». Son plaidoyer pacifique pour une solution équitable du conflit sera très mal compris. Dans le même temps, il publie «La Chute», livre dans lequel il s'en prend à l'existentialisme. C'est un an plus tard, en octobre 1957, qu'il reçoit le prix Nobel de littérature...
C'est trop tard pour celles-là :