«Autrefois, on appelait ça des cancres ! Mais en quittant l'école primaire, ils savaient au moins lire, écrire et compter !». Charles Coste, professeur de français à la retraite, ne décolère pas. Victor Novak, qu'il héberge pour quelque temps, affronte une classe très difficile. Plusieurs de ses élèves ne maîtrisent ni la lecture, ni l'écriture, et s'en moquent éperdument : ils passeront de toute façon en sixième. Parmi eux, Ludovic et Yann refusent d'apprendre. Ce n'est pas l'intelligence qui leur manque, mais la motivation. Il est vrai que le père de Ludovic clame à qui veut l'entendre qu'il «gagne dix briques par mois» sans avoir un seul diplôme, tandis que celui de Yann constate avec amertume que ses cinq années d'études ne lui ont pas évité le chômage...
C'est trop tard pour celles-là :